4 – 7 SEPTEMBRE 2023, dans le cadre de La Bâtie Festival

De et avec Hashem Hashem. Dramaturgie, Patricia Namour. Surtitres en français, Farah Nehme

Horaires
Lundi et jeudi 21h • Mardi 19h • Mercredi 17h

SYNOPSIS

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.

Écrivain, poète et artiste, Hashem Hashem vit à Beyrouth. Son solo bouleversant, qui porte son nom, se concentre sur les questions de genre, de sexualité et des droits de l’Homme au Liban.
Pour lui, l’art répond de toute évidence à une nécessité. Écrire, jouer et créer pour survivre. Une autofiction courageuse et portée avec force et dignité.

Qui sommes-nous lorsque le corps dans lequel nous sommes né·e·s et nos traits changent en même temps que le cœur de notre ville ? Que reste-t-il de nous ? Et que signifie être soi-même, chez soi, avec soi-même ? Hashem Hashem a traversé plusieurs vies. Il les écrit et les met en scène.
Un spectacle en arabe, surtitré en français.

Coproduction La Bâtie Festival / Les Amis – Le Chariot

 

EXTRAIT DE PRESSE 

LA BÂTIE, CE FESTIVAL OÙ LE LIBAN BRILLE
Le Temps, 6 septembre 2023

Hashem Hashem. Le jeune poète a ouvert les feux du volet libanais lundi soir, aux Amis, petite salle carougeoise connue pour son attention aux mots. Parfait écrin, donc, pour cet artiste raffiné qui, dans Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, évoque sa transition entamée il y a trois ans, en l’associant à l’explosion qui a ravagé Beyrouth le 4 août 2020. L’idée derrière ce rapprochement? La notion de seconde chance et de reconstruction. Dans un arabe très dense et mélodieux, Hashem Hashem déroule sa trajectoire en notant qu’«on est tous multiples». D’ailleurs, sourit-il, une personne sur huit commence sa vie utérine avec un jumeau qu’elle absorbe au fil de la grossesse… Combien d’individus vivent donc en nous?, questionne le jeune poète au regard doux, qui joue encore jusqu’à jeudi. Hashem Hashem est le premier des artistes libanais invités dans cette 47e édition de La Bâtie.