DIMANCHE 17 MARS 2019

Le Quatuor pour la fin du Temps, interprété par Claire Dassesse (violon), Benoît Willmann (clarinette),

Florestan Darbellay (violoncelle) et Nicolas Le Roy (piano)

 

OLIVIER MESSIAEN

Olivier Messiaen est né le 10 décembre 1908 à Avignon et mort le 27 avril 1992 à Clichy.
Compositeur, organiste et pianiste français, son œuvre trouve ses sources dans une profonde ferveur catholique, un goût prononcé pour le plain-chant médiéval, les rythmes hindous et grecs.

L’Ascension (1933), le Quatuor pour la fin du Temps (1940), les Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus (1944), la Turangalîla-Symphonie (1946-48), Saint François d’Assise et la Messe de la Pentecôte, entre autres œuvres majeures, ont contribué à faire d’Olivier Messiaen l’un des compositeurs les plus influents de la musique contemporaine de la seconde moitié du xxe siècle.
Son enseignement au Conservatoire National Supérieur de Paris a également contribué à sa notoriété internationale car la liste de ses élèves est longue et prestigieuse.

 

LE QUATUOR POUR LA FIN DU TEMPS

Ce Quatuor a été écrit par Olivier Messiaen lorsqu’il était détenu au centre de détention de Görlitz (situé sur la frontière actuelle germano-polonaise) en 1940. Il fut présenté pour la première fois le par Étienne Pasquier au violoncelle, Jean Le Boulaire au violon, Henri Akoka à la clarinette et Olivier Messiaen lui-même au piano, devant un auditoire de 400 personnes.
Près de six mois plus tard, Messiaen est libéré et rapatrié en France. Il rejouera peu après l’œuvre au Théâtre des Mathurins à Paris, avec cette fois-ci Boussinier à la clarinette (Akoka devant fuir les persécutions anti-juives) et Etienne Pasquier au violon.

Le Quatuor pour la fin du Temps, inspiré par l’Apocalypse de Saint Jean, est composé en hommage à l’ange annonciateur de la fin des temps. Il est divisé en huit parties et sa durée d’exécution est d’environ cinquante minutes. Olivier Messiaen explique lui-même: « Sept est le nombre parfait, la création de six jours sanctifiée par le sabbat divin ; le sept de ce repos se prolonge dans l’éternité et devient le huit de la lumière indéfectible, de l’inaltérable paix. » Les parties I, II, VI et VII sont entièrement originales, les autres étant l’adaptation de pièces plus anciennes.