DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 2018

Les dernières oeuvres pour piano interprétées par Jean-François Antonioli

3 Mazurkas

opus 59
n°1 en la mineur « Moderato »
n°2 en Lab majeur « Allegretto »
n°3 en Fa# mineur « Vivace »

Barcarolle

opus 60 en Fa# majeur
Allegretto
Morceau préféré de Nietzsche et de Gide, pour ne citer qu’eux.Italie rêvée, clarté diffuse, chatoyance de l’armure…Chant spontané et continu se nourissant de lui-même, contrechants subtils, innovations harmoniques. Virtuosité extrême !

Polonaise Fantaisie

opus 61 en Lab majeur
Allegro maestoso
L’une des plus belles introductions de Frédéric Chopin, de 22 mesures, qui en improvisateur inspiré expose ses éléments, trouve sa tonalité de la bémol et adopte le rythme de Polonaise à la mesure 23, y assujettit son thème principal : Let’s dance. Encore une fois, virtuosité extrême !

Sonate en Si mineur

opus 58
Allegro maestoso.
Scherzo (molto vivace)
Largo
Finale (presto non tanto, poi agitato)

JEAN-FRANÇOIS ANTONIOLI

Jean-François Antonioli étudie le piano auprès de Fausto Zadra, au Conservatoire de Lausannepuis au Conservatoire de Paris auprès de Pierre Sancan. Il complète sa formation de pianiste auprès de Bruno Seidlhofer(Vienne) et de Carlo Zecchi (Rome).
Il se produit, en récital ou avec orchestre, dans plus de vingt pays sur les quatre continents. Il débute aux États-Unis en 1991 avec le National Symphony Orchestra de Washington et participe à des festivals internationaux comme ceux de Montreux-Vevey, Lucerne, l’Orpheum Soloists à Bad Ragaz, Radio France à Montpellier, le Birmingham Festival of Arts, etc. Jean-François Antonioli a enregistré plus d’une vingtaine de disques pour lesquels il a reçu plusieurs prix (dont le Grand Prix International du Disque de l’Académie Charles Cros, à Paris). Sa discographie comprend notamment les œuvres de Frédéric Chopin, de Debussy (24 préludes), de Joachim Raff, de Ferruccio Busoni et d’Arthur Honegger. En 1988, il commence une carrière de chef d’orchestre; il devient alors le chef invité permanent de la Philharmonie de Timisoara (Roumanie) entre 1993 et 2002, conduisant parfois depuis le piano, comme dans les 21 concertos de Mozart ainsi que d’autres œuvres (concertos de Bach, Haydn ou Chopin).